Circuit au Maroc : Maroc, terre d’artistes
Il y a bien sûr ce patrimoine merveilleux, qu’on ne se lasse pas d’admirer – de la médina de Tanger à la place Jamaa el Fna de Marrakech, en passant par l’ancien quartier juif de Tétouan, le délicieux centre-ville Art Déco de Rabat ou la mosquée Hassan II de Casablanca, qui donne à voir la virtuosité de l’artisanat local. Ici et là surgissent les traces des peuples qui, au fil des millénaires, ont façonné le Maroc et son histoire. Berbères, Hébreux, Phéniciens, Romains, Byzantins, Arabes, Européens… tous ont contribué à forger l’identité si forte du royaume. Mais au-delà de l’héritage unique qu’ils ont laissé, c’est un Maroc plus intime que nous souhaitons vous faire découvrir. En prenant le temps d’aller dans les ateliers d’artistes, les musées, les galeries d’art, les palais, à la rencontre de peintres, de sculpteurs, d’architectes, de photographes, de cinéastes, de chercheurs ou d’écrivains. Ils ont fait de la scène artistique marocaine l’une des plus dynamiques du monde arabe. Surtout, ils disent, révèlent ce qui ne se voit pas. Une âme. La leur et celle du pays, dans sa beauté comme dans sa complexité. Plus qu’un voyage, cette incursion artistique s’annonce comme une véritable expérience.
Un programme réalisé en partenariat avec le magazine Télérama en la compagnie de Yasmine Youssi.
Yasmine Youssi est rédactrice en chef culture de Télérama depuis 2014, elle a rejoint le magazine en 2011 comme chef du service Arts et Scènes. Elle a auparavant travaillé au Journal du Dimanche, à Zurban et à La Tribune. Voyageuse aguerrie, Yasmine sera votre accompagnatrice privilégiée durant tout le circuit et animera les conférences et rencontres Télérama.
1er jour : Paris/Rabat/Tanger (250 km).
Envol pour Rabat. A l’arrivée, transfert en autocar pour Tanger, point de convergence entre les eaux méditerranéennes et atlantiques, porte d’entrée d’un monde exotique, Tanger “la Blanche”, ancien comptoir carthaginois, est une ville authentique polyculturelle. De par sa situation géographique, Tanger a attiré, dès le XIXe siècle, de nombreux peintres étrangers et est devenue une source d’inspiration pour plusieurs générations d’artistes. A l’arrivée, tour panoramique de la ville si le temps le permet. Installation à l’hôtel, verre de bienvenue et présentation de Télérama.
2e jour : Tanger.
Découverte du Grand Socco, la place du marché évoquée par Joseph Kessel, puis balade dans l’ancienne médina aux ruelles bordées de maisons enduites de chaux, jusqu’au Petit Socco, place animée entourée de cafés et bazars. Visite du musée la Kasbah des cultures méditerranéennes, connu auparavant sous le nom du palais Dar Al-Makhzen ou palais du Sultan. Déjà considéré comme un site stratégique par les Carthaginois et les Romains, ce palais du XVIIe siècle constituait le siège du pouvoir et le symbole de l’autorité locale. Il compte parmi les plus anciennes institutions culturelles du Maroc et, outre ses collections archéologiques et ethnographiques, il abrite également un espace d’art contemporain, situé dans l’enceinte de l’ancienne prison de la Kasbah. L’après-midi, visite de la Cinémathèque, rencontre avec un représentant et projection d’un film (sous réserve). Découverte de la ville moderne, dont la plupart des bâtiments furent construits à partir du XIXe s. sur une conception occidentale (ext.) : église anglicane Saint Andrew ; hôtel el-Minzah ; Institut culturel français ; mythique Grand Café de Paris, figé dans son décor des années 30 ; Librairie des Colonnes ; immeubles des années 20 ; édifice Goicoeghea ; cinéma Roxy ; grand théâtre Cervantes…
3e jour : Tanger/Tétouan/Rabat (340 km).
Départ pour Tétouan, ville multiculturelle surnommée “Colombe blanche”, “Fille de Grenade” ou encore “la petite Jérusalem”. Accrochée aux flancs du Jebel Dersa, cette belle cité arabo-andalouse à l’artisanat florissant domine la vallée fertile de l’oued Martil. Découverte du quartier juif et déambulation dans la médina. Restée authentique et classée par l’Unesco, elle constitue un exemple remarquable de ville fortifiée sur la côte méditerranéenne. Le dédale de ses ruelles sinueuses contraste à merveille avec l’architecture hispano-mauresque de la ville nouvelle. Puis, rencontre avec les élèves de l’École des Arts et Métiers (sous réserve). Fondée en 1919, le but de cette école, dont le bâtiment se distingue par sa beauté architecturale, est de préserver le patrimoine artistique andalou-mauresque en perpétuant les savoir-faire artisanaux ancestraux. L’après-midi, visite d’une galerie d’artistes (sous réserve) et route pour Rabat. En soirée, conférence à l’hôtel.
4e jour : Rabat.
Située sur la façade atlantique, Rabat, capitale administrative du Maroc depuis 2012, est le résultat d’un dialogue fructueux entre le passé arabo-musulman et le modernisme occidental ; un ensemble de ses sites historiques est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Découverte de cette “ville musée” : la mystérieuse nécropole mérinide du Chellah (sous réserve) édifiée au XIVe siècle sur les ruines de l’ancienne cité romaine de Sala Colonia, les ruelles bleues et blanches de la Kasbah des Oudaïas, la tour Hassan (minaret d’une mosquée du XIXe siècle inachevée) et le mausolée de Mohamed V (sous réserve), construit entre 1961 et 1971 selon les techniques ancestrales de l’art marocain. Découverte du quartier de la ville nouvelle (résidence royale, bâtiments des administrations coloniales, le Jardin d’Essais botaniques…). Arrêt au musée National de la Photographie. L’après-midi, visite du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain qui couvre l’évolution de la création artistique marocaine en arts plastiques et visuels, du début du XXe siècle à nos jours. Puis, rencontre avec Mehdi Qotbi, peintre marocain et président de la Fondation des musées du Maroc (sous réserve).
5e jour : Rabat/Casablanca (90 km).
Route pour Casablanca, la “ville blanche” portuaire, capitale économique, qui est aujourd’hui l’une des villes les plus grandes du monde avec ses constructions architecturales modernes. Ces infrastructures se mêlent aux quartiers de charme, entre héritage arabo-musulman et legs de la période coloniale. À l’arrivée, tour d’orientation : les places Mohammed V et celle des Nations-Unies, l’église Notre-Dame-de-Lourdes, le quartier résidentiel d’Anfa bâti sur une colline, la corniche des années 20, très appréciée des Casablancais… L’après-midi, fin du tour d’orientation et visite de l’impressionnante mosquée Hassan II alliant arts décoratifs traditionnels et technologie moderne (minaret de 200 m de haut, nef au toit ouvrant, marbres, céramiques, bois sculptés, lustres en cristal, fontaines…). Elle est l’un des rares édifices religieux au Maroc accessibles aux non-musulmans. Puis visite de la Villa des Arts, espace d’art contemporain, lieu unique de création et de rencontres (sous réserve). En soirée, conférence de Yasmine Youssi (sous réserve).
6e jour : Casablanca/Marrakech (245 km).
Route pour Marrakech, cité impériale, qui fut la capitale du Maroc pendant près de 350 ans sous de nombreuses dynasties (almoravide, saâdienne, alouaite…). Déployant ses remparts face à l’Atlas, elle est toujours considérée comme la capitale berbère du Sud. La “ville rouge” abrite une vaste médina de 600 hectares, vieille de 900 ans, la plus peuplée d’Afrique du Nord, et classée au patrimoine mondial de l’Unesco. A l’arrivée, visite exclusive (sous réserve) de la collection privée d’art contemporain de la famille Bauchet-Bouhlal, installée dans l’hôtel Es Saadi Marrakech Resort. Accueil par sa fondatrice, Élisabeth Bauchet-Bouhlal, collectionneuse et mécène discrète, elle est une actrice majeure de la vie artistique et culturelle marocaine. Puis, découverte de la ville fondée au XIe siècle par les Almoravides avec son célèbre minaret de la Koutoubia, témoin de l’art hispano-mauresque, la place Djemaa el Fna, véritable théâtre de vie, ses remparts de pisé ocre et les ruelles de sa médina, coeur historique de Marrakech, le quartier du Gueliz. En fin d’après-midi, visite de la galerie 127, spécialisée en photographie contemporaine (sous réserve). Dîner typique dans la médina.
7e jour : Marrakech.
En matinée, suite des visites avec le palais de la Bahia, ancien palais du XIXe siècle de huit hectares de style islamo-mauresque, son jardin d’orangers, de cyprès, de jasmins…, les Tombeaux saâdiens, symbole d’une nécropole royale historique, et le palais Dar El Bacha, ancienne demeure seigneuriale du pacha El Glaoui construite en 1910, aujourd’hui transformée en Musée des Confluences, la médina. L’après-midi, découverte du jardin Majorelle, considéré comme l’un des plus beaux jardins du monde. Créé en 1924 par le peintre français Jacques Majorelle, passionné de botanique, ce magnifique jardin fut abandonné après sa mort, puis sauvé par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Avec un esprit architectural de Le Corbusier, la villa atelier Oasis, véritable source d’inspiration pour Yves Saint Laurent, conjugue styles Art Déco et mauresque. L’ancien atelier du peintre Majorelle, quant à lui, abrite aujourd’hui le musée Pierre Bergé des Arts berbères. Pour “transformer les souvenirs en projets”, Pierre Bergé décida de construire un musée consacré à l’œuvre d’Yves Saint Laurent qui laissa son âme et son empreinte à Majorelle. Situé à une centaine de mètres, ce musée aux allures à la fois marocaine et contemporaine, aux formes futuristes comme l’était autrefois la villa de Majorelle, abrite 5 000 vêtements et 15 000 accessoires haute couture du créateur, ainsi que des dizaines de dessins et photographies. Visite du musée Yves Saint Laurent dédié au célèbre couturier. En fin d’après-midi, rencontre avec Mahi Binebine, dans son atelier (sous réserve). En soirée, déambulation au cœur du Jardin des Arts. Imaginé en partie par Mahi Binebine, cet écrin de verdure réunit une vingtaine de sculptures d’artistes marocains engagés. En effet, ces œuvres militantes et respectueuses représentent un héritage artistique créé en soutien à l’engagement du Maroc dans sa lutte contre le réchauffement climatique.
8e jour : Marrakech/Paris.
Au cœur de la ville, visite de la Matisse Art Gallery et du MACMA, Musée d’Art et de Culture, qui présente des expositions de peinture et photographie reflétant l’ensemble de l’art au Maroc. En début d’après-midi, transfert à l’aéroport et envol pour Paris.
- en compagnie de Yasmine Youssi, rédactrice en chef culture de Télérama
- les rencontres d’artistes locaux
- la médina de Tétouan
- le Jardin des Arts à Marrakech
- Paris/Rabat et Marrakech/Paris sur vols réguliers Air France
- les taxes aériennes
- le transport en car climatisé
- la contribution carbone (selon un montant forfaitaire établi en fonction de la destination) pour financer un projet environnemental certifié
- l’hébergement en hôtels 4* NL, en chambre double
- la pension complète du dîner du 1er jour au déjeuner du dernier incluant un verre d’accueil apéritif à l’hôtel de Tanger et un dîner typique dans la médina de Marrakech le 6e jour
- les forfaits boissons lors des repas : eau minérale et café ou thé, 1 verre de vin inclus pour le dîner du 6e jour uniquement
- une dégustation de thé et de pâtisseries marocaines
- les visites, entrées et excursions mentionnées
- les 2 conférences Télérama
- l’audiophone inclus du 1er au dernier jour
- l’accompagnement par un membre de la rédaction Télérama
- les services d’un guide permanent parlant français et de guides locaux
Formalités.Passeport valide jusqu’au retour du voyage. Vous voudrez bien nous envoyer, dès réception de votre confirmation d’inscription, la photocopie de la 2e double page de votre passeport (à taille réelle sur feuille A4).
Possibilité d’approche avion province-Paris à tarif préférentiel à partir de 150 €. Plus d’informations sur notre site en cliquant ici (onglet « Bien préparer son vol »).
Pour accompagner votre voyage, nous vous offrons un guide.
- les boissons autres que celles mentionnées
- le port des bagages aux aéroport et aux hôtels
- les pourboires en usage, montant de l’ordre de 4,5 € par personne et par jour
Santé et sécurité
Pour vous renseigner sur les conditions de santé et de sécurité à destination, nous vous invitons à consulter le site officiel « Conseils aux Voyageurs » du Ministère des affaires étrangères.